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Flute on parle pas de moi !!!!!!!!

Et que devient Corsair avec toutes ces grandes maneuvres ?

C'est bien la question

attendons mi septembre.... Top résa sera fini on pourra annoncer des choses qui fachent

L'info parue ce matin sur le site Air et Cosmos, 8h24 semble hélas confirmer la rumeur qui courait depuis plusieurs mois. A suivre . . . .

bonjour,

TUI serait sur le point de se séparer de son activitées aériennes ?????? je suis surpris de ce choix. un groupe comme tui qui vient d'investir dans 6 boeing 747-400 (même si de la location), la mise aux couleurs tui du siège corsair et l'achat d'uniformes pour 1500 personnes environ. Elle vient de faire la même chose avec le compagnie arkafly aux pays-bas. je pense que ces dépenses doivent se chiffrer en millions d'euros, en dizaine de millions d'euros. le groupe vient de prouver qu'il pouvait se tromper avec son secteur maritime ou il vient d'injecter 1,7 milliards d'euros et comme dit l'article du figaro, le secteur du groupe prends l'eau.
la compagnie corsair va bien en ce moment pour toutes les personnes qui pourraient penser le contraire, la future ouverture de ligne sur l'ile maurice se remplie bien et le réunion devrait etre une destination qui devrait repartir. pour preuve les bons résultats de air austral et corsair sur les villes de Lyon et marseille.
bien sur c'est mon point de vue. je suis bien placé pour l'observer.
on verra bien ce que nous réserve l'avenir. peut etre que mon raisonnement est faux.
bonne journée et souriez vous êtes sur corsair !!!!

Au regret de te décevoir François mais si comme tu me dit tu es bien placé et que tout te semble très clair je pense que tu devrais consulter un ophtalmo:

- le 744 sont à TAM et non à CRL
- le siège a été vendu
- les uniformes est un détail

Si l'exploitation ne s'avère pas positive très rapidement je vois mal un groupe tel TUI laisser continuer un foyer de perte, en particulier pour les actionnaires....

Maintenant moi je ne suis surement pas si bien placé pour y voir clair.

En résumé y pas le feu général mais des foyers allumés.

http://www.aerospacemedia.com/afp/previ ... 9qbeae.xml

Prévoyons le pire:
Dans le cas où TUI se sépare(rait) de Corsair, que deviendrait Corsair ?
_Nbre d'employés ?
_Flotte ?
Difficile de faire vivre tous les employés sur l'activité de deux A330.
D'un autre coté si TUI souhaite se séparer de son activité aérienne mal en point, pourquoi garderait elle les B744 ?
Qui en a besoin dans le groupe à part Corsair ?

AA/ Les employés : On a vu malheureusement que les entrerises n'en ont rien à faire....
BB/ La flotte : Rien n'est plus facile actuellement que de récupérer des avions en AMI.... Il faut avoir le réseau, le business-plan et les passagers.

Or CRL a les trois :
le réseau DOM
le business plan
les passagers avec un circuit de commercialisation adapté.

Il faut peut être aussi rappeller que Corsair n'est pas un gouffre à fric, bien au contraire. Son problème est d'être trop proche de son principal client qui est aussi son actionnaire principal. Celui-ci lui fait faire ce qu'il veut.
C'est un bon outil, et je suis persuadé, dans une optique négative, qu'il serait rapidement repris.

"Le groupe allemand de tourisme et de transport maritime TUI envisage d'abandonner ses activités non compétitives dans le transport aérien (...)"

Il est bien précisé "ses activités non compétitives dans le transport aérien". Si c'était toute son activité aérienne, il serait noté "ses activités dans le transport aérien". Donc, si CRL est compétitif...

Et ça sous-entend aussi qu'il y a des activités autres dans le transport aérien...que le transport aérien !

airport a écrit :AA/ Les employés : On a vu malheureusement que les entrerises n'en ont rien à faire....

Il est bien là le coté dramatique.

airport a écrit :Son problème est d'être trop proche de son principal client qui est aussi son actionnaire principal. Celui-ci lui fait faire ce qu'il veut.

Le principal client lui, envoit la balle à Corsair de temps en temps, et sous presse en plus.

Le fait d'être en même temps actionnaire et client peut certaines fois faire oublier dans quel portefeuille on met les sous....
Rendre Nouvelles Frontières rentable en sous-évaluant les prestations de CRL peut aussi facilement rendre la Compagnie non-rentable, mais je rassure, mes propositions ne sont que suppositions non-vérifiées.

Nous sommes dans une période très difficile pour notre profession !!!

Je crois que les gens ont considérablement réduit le poste voyage dans le budget vacances et loisirs.
Je pense que c'est lié au "morcellement" des vacances au cours de l'année ceci favorisé par les RTT...je peux me tromper.
Il va falloir organiser l'offre par rapport à la demande.
Par contre je ne me trompe pas en disant que les "retraités" actuels ont encore un peu de sous à consacrer aux voyages....quid des futurs ?
Le problème , bien qu'on le subisse pleinement dans notre activité n'en demeure pas moins un indicateur de la santé financière de la plupart des ménages...

Corsair devrait perdre des contrats avec le TO Switch qui irait chez Phenix Aviation ( future Cie C pastour avec A330).

Tout à fait d'accord avec toi,
le petit problème est dans le caractére du francais...
En effet, l'idée du francais en vacances (quand il peut en prendre) est de faire un long-courrier par an, et queques sauts de puces (bassin mediterranéen) le reste de l'année.

On a vu l'évolution géographique du touriste... Il y a 20 ans Minerve était la plus grosse compagnie charter à se poser à Athénes... La gréce attirait nos compatriotes (départ de paris, nantes, toulouse, lyon, lille)....

Maintenant, ils partent aux quatres coins du monde en utilisant les vols réguliers.

Il faudrait faire une analyse complête du système...
Les Compagnies régulières se sont apercues dans les années 90 d'un engouement pour les voyages aériens, les charters avaient pris une énorme part de marché. Les Compagnies se portaient mal, beaucoup de majors américaines se retrouvent au Chapitre 11, et déposent leurs bilans.
Les Charters elles, se portent bien, très bien même.
Les régulières se lancent dans des études, deux expressions commencent a voir le jour :
Le block siége : Les régulières ne vendent plus siége par siége, mais partie de l'avion à une agence de voyage ou un T.O (et en plus avec possibilité de rendre sans débourser un centime en cas de non-vente).
Le Yield Management : On commence à étudier les flux des voyageurs, et les tarifs font le yoyo en conséquence.

L'avion va peut être redevenir un produit de luxe, non par le prix de vente, mais par le revenue des passagers.

airport a écrit : Il faut peut être aussi rappeller que Corsair n'est pas un gouffre à fric, bien au contraire. Son problème est d'être trop proche de son principal client qui est aussi son actionnaire principal. Celui-ci lui fait faire ce qu'il veut.
C'est un bon outil, et je suis persuadé, dans une optique négative, qu'il serait rapidement repris.

Entièrement d'accord, mais faut bien trouver un responsable des pertes de TUI France...
Ca semble toujours avoir été comme cela, CRL montré en exemple du mauvais élève.

Je me rappel une interview de Debry sur le journal de l'éco de LCI qui ne voulait pas répondre à la question concernant la quote part de résultat dans le 'redressement' de l'époque qui permettait au groupe de sortir 15M€ de profit...
Alors CRL quelle part dans le résultat habituel du groupe Mr DEBRY ?

Tu met le doigt dessus, attention cela brule....!!!
Les éléments qu'ils te donneront seront effectivement les bons, ceux du bilan.... Le Groupe doit effectivement perdre de l'argent, cela fait peu de doute.
Ce qu'il serait intéressant de comprendre, c'est plutot qui est le décideur dans le prix à l'heure de vol d'un avion Corsair affrêté par Nouvelles Frontières. C'est à dire, qui veut avoir un bilan positif et qui doit avoir un bilan négatif...!!! CQFD comme on disait à mon époque.

Le probleme n'est pas trop au niveau de la fixation du prix je pense puisque semble t il plus de 50% des pax transportés sont des ventes directes CRL.
TUI n'est donc plus le client unique.
Par contre comme il est écrit plus haut quelle est la part de résultat amené au groupe par CRL (hors année de perte exceptionnelle comme l'an passée).