ATIS
Posté : lundi 28 mars 2022 17:03
Ce matin, en arrivant à l’approche de la belle île de la Réunion, je me suis un peu pris le chou avec le contrôleur en service, après copie de l’ATIS du moment. Lequel était lu à un débit tel que 1)les items n’étaient pas toujours bien compréhensibles (bon, ça fait 38 ans que je vole sur des avions bruyants, j’écoute beaucoup de rock’n’roll plein pot et j’ai longtemps été célibataire, tout ceci peut concourir à une certaine surdité ), et 2) je n’avais pas le temps de les copier, ce qui m’a obligé de m’y reprendre à 3 fois pour le prendre dans son intégralité.
J’en ai fait part au contrôleur, lequel a semblé marquer une certaine surprise, mais mon agacement venait du fait que cette situation est un peu récurrente à RUN (tout comme aux Antilles, d’ailleurs ). J’avais envie de dire au gars ‘‘allez écouter les ATIS des gros aérodromes américains sur Live-ATC, LAX, JFK, SFO, MIA, etc, et vous pourrez constater que les ATIS sont lus et enregistrés avec un débit normal’’..
Un peu plus tard je discutais avec un confrère croisé à l’hôtel, et il me disait que lui aussi s’en était ému. La réponse qui lui avait été rapportée est qu’au moins à RUN, la durée d’enregistrement est limitée par la technologie des systèmes enregistreurs, laquelle limite la durée maxi disponible du message, d’où la nécessité de condenser.
Je pose donc la question aux contrôleurs ici : est-ce plausible ?
Et pour couronner le tout, je me suis encore un peu pris le chou avec le même gars, lequel me donnait une clearance de dégagement de piste et de circulation au sol, alors que nous étions encore à 80 noeuds en décélération. Le mec a dû se dire ‘‘quel chieur, celui-là’’..
Dommage que nous ne nous connaissions pas d’avantage entre PNT et ATC, avec des visites en centres de contrôle (et avec des décollages et atterrissages en poste pour les contrôleurs), pour mieux connaître nos métiers respectifs, ça permettrait sans doute plus de compréhension et de lissage d’aspérités.
J’en ai fait part au contrôleur, lequel a semblé marquer une certaine surprise, mais mon agacement venait du fait que cette situation est un peu récurrente à RUN (tout comme aux Antilles, d’ailleurs ). J’avais envie de dire au gars ‘‘allez écouter les ATIS des gros aérodromes américains sur Live-ATC, LAX, JFK, SFO, MIA, etc, et vous pourrez constater que les ATIS sont lus et enregistrés avec un débit normal’’..
Un peu plus tard je discutais avec un confrère croisé à l’hôtel, et il me disait que lui aussi s’en était ému. La réponse qui lui avait été rapportée est qu’au moins à RUN, la durée d’enregistrement est limitée par la technologie des systèmes enregistreurs, laquelle limite la durée maxi disponible du message, d’où la nécessité de condenser.
Je pose donc la question aux contrôleurs ici : est-ce plausible ?
Et pour couronner le tout, je me suis encore un peu pris le chou avec le même gars, lequel me donnait une clearance de dégagement de piste et de circulation au sol, alors que nous étions encore à 80 noeuds en décélération. Le mec a dû se dire ‘‘quel chieur, celui-là’’..
Dommage que nous ne nous connaissions pas d’avantage entre PNT et ATC, avec des visites en centres de contrôle (et avec des décollages et atterrissages en poste pour les contrôleurs), pour mieux connaître nos métiers respectifs, ça permettrait sans doute plus de compréhension et de lissage d’aspérités.