Bon. Si Mkl et moi sommes les deux seuls " vieux " sur JPS celà est grave , l'équilibre nécessaire au bon fonctionnement de toute collectivité est loin d'être atteind !!
Je propose donc que la limite d'âge soit abaissée pour que le chapitre " souvenirs " s'enrichisse , sans que les participants ne se sentent diminués ........comme nous ne nous le sentons pas nous même. N'est ce pas Mkl ?
Le zinc des anciens mais pas uniquement.....
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kingair200
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kingair200
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Bon je me lance aussi.
J’emmenai 2 passagers à Ampahany dans le sud de Tuléar à Madagascar sur un C172 RG , mais celui-ci était un peu spécial . En effet quelques mois plus tôt cet avion avait eu une rentrée intempestive du train a Ste Marie et un des directeurs de la Cie pour qui je travaillais avait jugé qu’un avion a train rentrant c’était une source d’erreur. Il avait donc demandé aux mecanos de souder les trappes et de désactiver la manette de train , on atteignait donc péniblement les 80 kts .
C’était un de mes premiers vols dans cette région, il devait y avoir 1 avion qui se posait sur ce terrain de brousse une fois par an grand maximum. Après l’atterrissage et mes 2 paxs partit je décide de fumer une cigarette avant de retourner sur Tuléar. Au bout d’une minute je vois arrivé un « guerrier » avec une lance qui se tient debout à 10 mètres de moi au bout de 5 mn c’en une trentaine de guerriers qui formait un demi cercle autour de moi et de l’avion, je leur fait un signe bonjour de la main mais eux restent immobiles et droits comme des i . Ma cigarette finie je suis remonté dans mon avion et suis repartit sans aucun problème, ils étaient plus curieux que agressifs mais c’était pour moi la première expérience avec un peuple Africain. Et j’avais eu beau être entouré d’une trentaine de personnes , a ce moment la je me suis senti bien seul au monde .
J’emmenai 2 passagers à Ampahany dans le sud de Tuléar à Madagascar sur un C172 RG , mais celui-ci était un peu spécial . En effet quelques mois plus tôt cet avion avait eu une rentrée intempestive du train a Ste Marie et un des directeurs de la Cie pour qui je travaillais avait jugé qu’un avion a train rentrant c’était une source d’erreur. Il avait donc demandé aux mecanos de souder les trappes et de désactiver la manette de train , on atteignait donc péniblement les 80 kts .
C’était un de mes premiers vols dans cette région, il devait y avoir 1 avion qui se posait sur ce terrain de brousse une fois par an grand maximum. Après l’atterrissage et mes 2 paxs partit je décide de fumer une cigarette avant de retourner sur Tuléar. Au bout d’une minute je vois arrivé un « guerrier » avec une lance qui se tient debout à 10 mètres de moi au bout de 5 mn c’en une trentaine de guerriers qui formait un demi cercle autour de moi et de l’avion, je leur fait un signe bonjour de la main mais eux restent immobiles et droits comme des i . Ma cigarette finie je suis remonté dans mon avion et suis repartit sans aucun problème, ils étaient plus curieux que agressifs mais c’était pour moi la première expérience avec un peuple Africain. Et j’avais eu beau être entouré d’une trentaine de personnes , a ce moment la je me suis senti bien seul au monde .
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kingair200
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je viens de voir mkl, que tu étais passé par Meacham field aussi. Joli port de peche
J'y suis allez aussi faire mon CPL IR, la rencontre avec le chef pilote de l'école avait été très dur c'etait un bon Texan et je n'ai pas compris un mot de ce qu'il m'a dit.
1 ere fois dans l'avion a ecouter l'atis pareil pas compris un mot de ce que disais le ctl, heureusement l'instructeur était Suedois et lui je le comprenais déja mieux. Au bout de quelques temps l'oreille se fait à l'accent Texan mais c'est redoutable.
J'y suis allez aussi faire mon CPL IR, la rencontre avec le chef pilote de l'école avait été très dur c'etait un bon Texan et je n'ai pas compris un mot de ce qu'il m'a dit.
1 ere fois dans l'avion a ecouter l'atis pareil pas compris un mot de ce que disais le ctl, heureusement l'instructeur était Suedois et lui je le comprenais déja mieux. Au bout de quelques temps l'oreille se fait à l'accent Texan mais c'est redoutable.
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mkl
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En quelle année a tu fais cela ?kingair200 a écrit :je viens de voir mkl, que tu étais passé par Meacham field aussi. Joli port de peche
J'y suis allez aussi faire mon CPL IR
Il me semble qu'on passait les exam theoriques au premier etage.
N'IMPORTE QUEL JOUR OUVRABLE , c'est à dire que le jour où tu te reveillais avec un moral de vainqueur, tu y allais.
Et cela, sans payer de droit d'examen comme en France.
C'etait vraiment le pays aeronautique par excellence.
Allez , histoire de finir ce weeck end :
Dakar , la chaleur , le soleil ennemi du caoutchouc , et sur le Dakota , des dégivreurs pneumatiques visiblement inutiles vu la température ambiante , mais qui se déchirent par usure . Solution : d'exellents chaudroniers qui façonnent des bords d'attaque en aluminium pour remplacer les fameux " boudins ".
Et dans tout ça , l'Ancien qui fait un convoyage Dakar Chateaudun pour une Révision Générale. Oui mais en France il ne fait pas toujours beau , et pour dégivrer ..... Bon , a cette époque ( toujours les années 60 ) le trafic n'était pas celui de maintenant , mais quand même! Pas question d'informer le contrôle de notre " infirmité" et de monter , en ciel clair , au fur et à mesure que le sommet des nuages montait , sans bien sûr rien dire sur les ondes
L'affaire a bien fini parce qu'il y a un bon Dieu pour les pilotes qui osent , le trou qui va bien pour repasser en dessous , et l'atterro à Chateaudun " tranquille ".
Dakar , la chaleur , le soleil ennemi du caoutchouc , et sur le Dakota , des dégivreurs pneumatiques visiblement inutiles vu la température ambiante , mais qui se déchirent par usure . Solution : d'exellents chaudroniers qui façonnent des bords d'attaque en aluminium pour remplacer les fameux " boudins ".
Et dans tout ça , l'Ancien qui fait un convoyage Dakar Chateaudun pour une Révision Générale. Oui mais en France il ne fait pas toujours beau , et pour dégivrer ..... Bon , a cette époque ( toujours les années 60 ) le trafic n'était pas celui de maintenant , mais quand même! Pas question d'informer le contrôle de notre " infirmité" et de monter , en ciel clair , au fur et à mesure que le sommet des nuages montait , sans bien sûr rien dire sur les ondes
L'affaire a bien fini parce qu'il y a un bon Dieu pour les pilotes qui osent , le trou qui va bien pour repasser en dessous , et l'atterro à Chateaudun " tranquille ".-
mkl
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Sur la ligne " côtière " en Côte d' Ivoire, nous faisions Abidjan, Sassandra, San Pedro, Berebi et Tabou ( à la frontière du Liberia ) et retour en fin d'aprés midi.
Le pilotage se faisait toujours de la place gauche, même quand c'etait le copilote aux commandes.
C'etait une ligne facile, la mer à gauche à l'aller, à droite au retour. Par contre, pas de pilote automatique ( Sperry je crois ) pour gagner parait il 80 kg car la " ligne " remplissait bien.
Mon cdb Jean Pierre D. suivait d'un oeil distrait mon arrivée du matin à Sassandra- beau temps belle mer- et aprés un arrondi comme dans le livre , pan, badaboum , l'aile gauche s'enfonce, bond, rebond, bond....etc.
" T'as pas la forme ce matin "
( Il faut dire que notre chef pilote André Ch ( ancien de la Marine ) exigeait pour je ne sais quelle raison que tous les atterrissages se fassent " 3 points "- ce qui n'est pas la façon la plus confortable ni la plus pratique de poser cette machine.
Quand mon atterrissage suivant à San Pedro a confirmé qu'il y avait des jours " comme ça " J.P. a decidé de prendre la suite de notre voyage en mains ne serait ce que pour sauver sa reputation qui etait excellente.
15 minutes aprés je prenais ma leçon d'atterrissage parfait à Bereby en observant d'un oeil admiratif l' approche au noeud prés ( pardon, MPH ) arrondi d' expert et......aile gauche qui s'enfonce, badaboum , boum, badaboum.... etc.
" Là, y a un truc "
Y en avait un !
Je vous le dis maintenant ou vous attendez demain ?
Le pilotage se faisait toujours de la place gauche, même quand c'etait le copilote aux commandes.
C'etait une ligne facile, la mer à gauche à l'aller, à droite au retour. Par contre, pas de pilote automatique ( Sperry je crois ) pour gagner parait il 80 kg car la " ligne " remplissait bien.
Mon cdb Jean Pierre D. suivait d'un oeil distrait mon arrivée du matin à Sassandra- beau temps belle mer- et aprés un arrondi comme dans le livre , pan, badaboum , l'aile gauche s'enfonce, bond, rebond, bond....etc.
" T'as pas la forme ce matin "
( Il faut dire que notre chef pilote André Ch ( ancien de la Marine ) exigeait pour je ne sais quelle raison que tous les atterrissages se fassent " 3 points "- ce qui n'est pas la façon la plus confortable ni la plus pratique de poser cette machine.
Quand mon atterrissage suivant à San Pedro a confirmé qu'il y avait des jours " comme ça " J.P. a decidé de prendre la suite de notre voyage en mains ne serait ce que pour sauver sa reputation qui etait excellente.
15 minutes aprés je prenais ma leçon d'atterrissage parfait à Bereby en observant d'un oeil admiratif l' approche au noeud prés ( pardon, MPH ) arrondi d' expert et......aile gauche qui s'enfonce, badaboum , boum, badaboum.... etc.
" Là, y a un truc "
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Je vous le dis maintenant ou vous attendez demain ?
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Helicobora
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En attendant la réponse, une histoire plus récente ( quoique..)
Bon, je me lance, même si une situation drôle ou surprenante pour les uns pourra paraître commune aux autres et si les références « aéronautiques » des handicapés de la voilure ne sont pas forcément les mêmes que celles des voilures tournantes. . .
Cette histoire est un peu longue mais véridique et je vais essayer de vous en recréer « l’ambiance vraiment particulière ».
(Bon, ça y est, j'ai réussi a accrocher votre intéret ? ? ?)
Il y a déjà quelques années, On me demande de faire une EVASAN en pleine nuit pour aller de l’hôpital de D. . . . . ou je suis basé avec une Alouette III ( surnommée le Jambon pour les connaisseurs) pour chercher un accidenté dans un état critique dans un autre hôpital d’une petite ville de province.
Personne dans l’équipe ne s’était jamais posé là bas ni de jour ni de nuit . . . Mais l’hosto n’est pas équipé pour soigner l’accidenté et si on ne va pas le chercher, c’est plus de 3 heures en ambulance par la route….
Pour toute doc. , pour l’approche et l’atterrissage, on dispose d’une photocopie d’une mauvaise photographie de la DZ et l’indication suivante : Hôpital situé en ville au Nord Est, DZ en herbe.
Un rapide calcul nous donne 1h de vol aller et une Heure de vol retour. Au plein maxi nous avons 2h20minutes « tout compris ».
C’est juste, surtout pour une mission de nuit et pas de terrain de dégagement pour refueler hormis notre point de départ. . . Mais bon, la décision est prise et nous voilà partis.
Le vol se passe très bien, malgré une nuit noire au-dessus de la forêt du même nom, pas beaucoup de lumières pour se repérer et le seul moyen de navigation, ce sont les indications station arrière du Radio compas de D…. pour trouver la ville.
A l’arrivée, un tour au-dessus de la ville : Problème, il y a des lumières partout et pas moyen de repérer ce p. . . n d’hôpital ! Au deuxième tour, ne voyant toujours rien, et la jauge à Kero continuant à descendre trop vite à mon goût, je décide de me poser sur le parking d’un supermarché genre Carrefour, désert a cette heure, mais heureusement très bien éclairé et équipé d’une cabine téléphonique.
L’idée, en l’absence de moyens de radiocommunications avec l’hôpital, (c'était avant le portable….) c’est de téléphoner pour qu’un véhicule vienne sur le parking du supermarché nous amener le blessé ou qu’il nous serve de guide pour rejoindre l’hosto.
Au moment de la mise en descente, Ouf de soulagement ! ! ! Le médecin à bord me montre des rotatings bleus et des phares de voitures qui nous indiquent peut-être la DZ de l’hôpital ! ! !
Pas assez de Kero pour refaire un tour et voir si c’est bien ça, ni comment c’est pavé : Approche directe, angle super fort tout en puissance « au cas ou » et poser sur une pelouse en pente, pas très grande avec deux ambulances garées face à face de part et d’autre de la DZ, tous feux allumés et en face une superbe BMW pleins phares.
On coupe, et un homme sympa arrive pour nous accueillir : C’est le directeur de l’hôpital, qui nous entendant tourner au dessus de la ville et étant averti de notre arrivée, a mis en place cet astucieux balisage de fortune. Installant même sa propre BMW au centre du dispositif.
On va chercher notre accidenté dans le service des urgences de l’hôpital : C’est une femme, Accident de la route, elle a heurté un semi-remorque qui venait de se renverser devant elle sur l'autoroute : Multiples fractures de la colonne vertébrale. Il faut plus d’une heure pour la conditionner et la préparer au vol.
A part ce service, tout est silencieux dans l’hôpital, pas un bruit, peu de lumières. Toutes les fenêtres des bâtiments sont éteintes, le seul îlot de lumière après les urgences c’est la DZ qui est toujours dans cette configuration un peu bizarre et surréaliste, légèrement en contre-bas de l’hôpital : Gyrophares bleus des ambulances, feux anticollision rouges et feux de navigations de l’hélico allumés. Le seul bruit que l’on entende en dehors du bruit des roues du chariot à malade que l’on pousse vers l’hélico, c’est le tic tic régulier des gyrophares qui tournent.
On charge avec précautions notre blessée, on parle à voix basse comme pour s’excuser du bruit de l’hélico tout à l’heure.
Dans cette ambiance un peu « spéciale » et quand même tendue, On pense au vol de retour avec, on le sait, juste assez de pétrole et là tout à coup, à 2 heures du matin, sur le mur d'un des bâtiments plongés dans le noir, une fenêtre s’éclaire et l’on entend à fond pendant plusieurs minutes : la musique de la chevauchée des walkyries de Wagner ! ! ! !
Le Directeur en s’excusant, nous indique que cela vient du bâtiment des internes et que c’est certainement l’un d’eux qui fait de l’humour. . .. . . . en adaptant la musique à la situation ! ! !
Pour ma première EVASAN de nuit, Je venais de découvrir ce que l’on appelle « l’humour des médecins".
NB : à l’époque, Apocalypse Now venait de sortir au cinéma et l’attaque du village de la plage par des hélicoptères huey au son de la charge des walkyries était l’un des morceaux de bravoure du film…
Pour la petite histoire, quelques jours plus tard je suis retourné dans cet hôpital pour une EVASAN, mais de jour cette fois. Et c’est là que, en finale d’approche, j’ai vu LA ligne électrique qui marquait l’entrée de la DZ. . . .et que j’avait « sauté » sans la voir de nuit.
RMK : Qu'est ce qu'on peut faire comme c….ries quand on est jeune !
Bon, je me lance, même si une situation drôle ou surprenante pour les uns pourra paraître commune aux autres et si les références « aéronautiques » des handicapés de la voilure ne sont pas forcément les mêmes que celles des voilures tournantes. . .
Cette histoire est un peu longue mais véridique et je vais essayer de vous en recréer « l’ambiance vraiment particulière ».
(Bon, ça y est, j'ai réussi a accrocher votre intéret ? ? ?)
Il y a déjà quelques années, On me demande de faire une EVASAN en pleine nuit pour aller de l’hôpital de D. . . . . ou je suis basé avec une Alouette III ( surnommée le Jambon pour les connaisseurs) pour chercher un accidenté dans un état critique dans un autre hôpital d’une petite ville de province.
Personne dans l’équipe ne s’était jamais posé là bas ni de jour ni de nuit . . . Mais l’hosto n’est pas équipé pour soigner l’accidenté et si on ne va pas le chercher, c’est plus de 3 heures en ambulance par la route….
Pour toute doc. , pour l’approche et l’atterrissage, on dispose d’une photocopie d’une mauvaise photographie de la DZ et l’indication suivante : Hôpital situé en ville au Nord Est, DZ en herbe.
Un rapide calcul nous donne 1h de vol aller et une Heure de vol retour. Au plein maxi nous avons 2h20minutes « tout compris ».
C’est juste, surtout pour une mission de nuit et pas de terrain de dégagement pour refueler hormis notre point de départ. . . Mais bon, la décision est prise et nous voilà partis.
Le vol se passe très bien, malgré une nuit noire au-dessus de la forêt du même nom, pas beaucoup de lumières pour se repérer et le seul moyen de navigation, ce sont les indications station arrière du Radio compas de D…. pour trouver la ville.
A l’arrivée, un tour au-dessus de la ville : Problème, il y a des lumières partout et pas moyen de repérer ce p. . . n d’hôpital ! Au deuxième tour, ne voyant toujours rien, et la jauge à Kero continuant à descendre trop vite à mon goût, je décide de me poser sur le parking d’un supermarché genre Carrefour, désert a cette heure, mais heureusement très bien éclairé et équipé d’une cabine téléphonique.
L’idée, en l’absence de moyens de radiocommunications avec l’hôpital, (c'était avant le portable….) c’est de téléphoner pour qu’un véhicule vienne sur le parking du supermarché nous amener le blessé ou qu’il nous serve de guide pour rejoindre l’hosto.
Au moment de la mise en descente, Ouf de soulagement ! ! ! Le médecin à bord me montre des rotatings bleus et des phares de voitures qui nous indiquent peut-être la DZ de l’hôpital ! ! !
Pas assez de Kero pour refaire un tour et voir si c’est bien ça, ni comment c’est pavé : Approche directe, angle super fort tout en puissance « au cas ou » et poser sur une pelouse en pente, pas très grande avec deux ambulances garées face à face de part et d’autre de la DZ, tous feux allumés et en face une superbe BMW pleins phares.
On coupe, et un homme sympa arrive pour nous accueillir : C’est le directeur de l’hôpital, qui nous entendant tourner au dessus de la ville et étant averti de notre arrivée, a mis en place cet astucieux balisage de fortune. Installant même sa propre BMW au centre du dispositif.
On va chercher notre accidenté dans le service des urgences de l’hôpital : C’est une femme, Accident de la route, elle a heurté un semi-remorque qui venait de se renverser devant elle sur l'autoroute : Multiples fractures de la colonne vertébrale. Il faut plus d’une heure pour la conditionner et la préparer au vol.
A part ce service, tout est silencieux dans l’hôpital, pas un bruit, peu de lumières. Toutes les fenêtres des bâtiments sont éteintes, le seul îlot de lumière après les urgences c’est la DZ qui est toujours dans cette configuration un peu bizarre et surréaliste, légèrement en contre-bas de l’hôpital : Gyrophares bleus des ambulances, feux anticollision rouges et feux de navigations de l’hélico allumés. Le seul bruit que l’on entende en dehors du bruit des roues du chariot à malade que l’on pousse vers l’hélico, c’est le tic tic régulier des gyrophares qui tournent.
On charge avec précautions notre blessée, on parle à voix basse comme pour s’excuser du bruit de l’hélico tout à l’heure.
Dans cette ambiance un peu « spéciale » et quand même tendue, On pense au vol de retour avec, on le sait, juste assez de pétrole et là tout à coup, à 2 heures du matin, sur le mur d'un des bâtiments plongés dans le noir, une fenêtre s’éclaire et l’on entend à fond pendant plusieurs minutes : la musique de la chevauchée des walkyries de Wagner ! ! ! !
Le Directeur en s’excusant, nous indique que cela vient du bâtiment des internes et que c’est certainement l’un d’eux qui fait de l’humour. . .. . . . en adaptant la musique à la situation ! ! !
Pour ma première EVASAN de nuit, Je venais de découvrir ce que l’on appelle « l’humour des médecins".
NB : à l’époque, Apocalypse Now venait de sortir au cinéma et l’attaque du village de la plage par des hélicoptères huey au son de la charge des walkyries était l’un des morceaux de bravoure du film…
Pour la petite histoire, quelques jours plus tard je suis retourné dans cet hôpital pour une EVASAN, mais de jour cette fois. Et c’est là que, en finale d’approche, j’ai vu LA ligne électrique qui marquait l’entrée de la DZ. . . .et que j’avait « sauté » sans la voir de nuit.
RMK : Qu'est ce qu'on peut faire comme c….ries quand on est jeune !
Tout le monde veut aller au Ciel, mais personne ne veut mourir.....
NB : Commander, c'est prévoir !
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opslady
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Tout ca, c'est fou!!!
Bon, si vous n'allez pas ecrire un livre, moi je vais sauvegarder tout ca et en faire un livre moi-meme, que vous pouvez acheter!!:mrgreen:
Je fais depuis des annees une collection de droles de communications ACARS..meme pas tres droles..ceux du 11Sep aussi..tous les intervenants anonymes.. bien sur..pour mon livre a moi apres la retraite!!
Quand vous parlez de vos experiences avec l'anglais aux USA (le Texain n'est pas vraiment l'anglais..j'ai du mal a comprendre ca!) je me souviens d'une histoire racontee par un 'membre du club des anciens'. Il etait dans l'Armee de l'Air pendant les annees '60. On faisait des touch and go je pense, sur une base militaire Americaine en Allemagne. Il n'a pas du tout compris le controleur, pas du tout! (genre "brusizzcbvtydn)
Mais peu a peu, il s'est rendu compte que s'il etait trop haut, ou pas bien aligne sur l'axe, le controleur s'est mis a crier tres fort; il corrigeait les erreurs, le controleur se calmait. Impeccable, ca a marche.
Bon, si vous n'allez pas ecrire un livre, moi je vais sauvegarder tout ca et en faire un livre moi-meme, que vous pouvez acheter!!:mrgreen:
Je fais depuis des annees une collection de droles de communications ACARS..meme pas tres droles..ceux du 11Sep aussi..tous les intervenants anonymes.. bien sur..pour mon livre a moi apres la retraite!!
Quand vous parlez de vos experiences avec l'anglais aux USA (le Texain n'est pas vraiment l'anglais..j'ai du mal a comprendre ca!) je me souviens d'une histoire racontee par un 'membre du club des anciens'. Il etait dans l'Armee de l'Air pendant les annees '60. On faisait des touch and go je pense, sur une base militaire Americaine en Allemagne. Il n'a pas du tout compris le controleur, pas du tout! (genre "brusizzcbvtydn)
Mais peu a peu, il s'est rendu compte que s'il etait trop haut, ou pas bien aligne sur l'axe, le controleur s'est mis a crier tres fort; il corrigeait les erreurs, le controleur se calmait. Impeccable, ca a marche.
L'humour n'est pas incompatible avec la competence.
(Old Irish Proverb, circa 1999)
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Helicobora
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J'ai du connaître le même controleur en allemagne ! c'était à la frontière tchèque...Grafenwohr je crois. Incompréhensible en Texan ! jusqu'a ce qu'on se pose et que je m'apercoive qu'il avait un nom d'originr italienne. Du coup comme je parle italien on s'est compris ! ! !
Tout le monde veut aller au Ciel, mais personne ne veut mourir.....
NB : Commander, c'est prévoir !
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mkl
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Mais voilà une excellente methode pour resoudre tous les problème de comprehension !opslady a écrit : Mais peu a peu, il s'est rendu compte que s'il etait trop haut, ou pas bien aligne sur l'axe, le controleur s'est mis a crier tres fort; il corrigeait les erreurs, le controleur se calmait. Impeccable, ca a marche.
On pourrait même le faire en musique
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Un DC 8 UTA qui se pose de nuit à Cotonou alors qu'il etait en contact radio avec Lagos ( sa destination prevue ) ?
Captain contrôleur OCV à l'epoque.
Si mes souvenirs sont bons, le contrôleur de Cotonou, entendant un avion dans le secteur aurait allumé le balisage......
" piste en vue "
Un DC 6 en contact avec Luxembourg qui se pose sur un terrain non prevu ? un peu petit le terrain d'arrivée parait-il.
( je ne suis pas sur de Luxembourg mais c'est dans ce coin là )
Comme quoi tout peut arriver.
Captain contrôleur OCV à l'epoque.
Si mes souvenirs sont bons, le contrôleur de Cotonou, entendant un avion dans le secteur aurait allumé le balisage......
" piste en vue "
Un DC 6 en contact avec Luxembourg qui se pose sur un terrain non prevu ? un peu petit le terrain d'arrivée parait-il.
( je ne suis pas sur de Luxembourg mais c'est dans ce coin là )
Comme quoi tout peut arriver.
1958 Base aérienne Alger Maison Blanche . Escadrille SAMAR ( recherche et sauvetage terrestre et maritime) avec des Bloch 161 " Languedoc".
Un exercice d'entrainement monté en collaboration avec les marins , qui , un matin " déposent " deux matelots dans un canot quelque part en mer au large de Constantine , et qui déclanchent quelques heures aprés une alerte de disparition d'un avion en mer . Branle bas de combat , decollage vers la zone présumée de l'accident et début d'une recherche " en carrés" totalement stérile . Les marins rieurs nous filent alors la position à laquelle ils avaient " largué " leurs collègues dans le canot . On s'y précipite : Rien à l'horizon : ces andouilles avaient planté les " naufragés " dans un superbe courant . On a mis l'après-midi à les retrouver ! Je vous dis pas ce que ces deux malheureux ont du penser !!
Un exercice d'entrainement monté en collaboration avec les marins , qui , un matin " déposent " deux matelots dans un canot quelque part en mer au large de Constantine , et qui déclanchent quelques heures aprés une alerte de disparition d'un avion en mer . Branle bas de combat , decollage vers la zone présumée de l'accident et début d'une recherche " en carrés" totalement stérile . Les marins rieurs nous filent alors la position à laquelle ils avaient " largué " leurs collègues dans le canot . On s'y précipite : Rien à l'horizon : ces andouilles avaient planté les " naufragés " dans un superbe courant . On a mis l'après-midi à les retrouver ! Je vous dis pas ce que ces deux malheureux ont du penser !!
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Petite histoire non vecue mais venant d'un des acteurs digne de foi.
Ce Cdb - un peu maniaque- DC 6 UAT qui n'etait jamais content de la cuisson de ses oeufs à la coque :
" je vais venir vous montrer comment les preparer des que nous seront en croisiere. Preparez moi le necessaire" annonce t'il au steward, avec cet accent berrichon qui le caracterisait.
Cela a laissé assez de temps au stew farceur pour disposer un oeuf DUR dans une petite corbeille à coté de la bouilloire.
Ce Cdb - un peu maniaque- DC 6 UAT qui n'etait jamais content de la cuisson de ses oeufs à la coque :
" je vais venir vous montrer comment les preparer des que nous seront en croisiere. Preparez moi le necessaire" annonce t'il au steward, avec cet accent berrichon qui le caracterisait.
Cela a laissé assez de temps au stew farceur pour disposer un oeuf DUR dans une petite corbeille à coté de la bouilloire.
C'était un classique à l'époque.
Sur DC 6( militaire ) j'ai vécu cette situation , avec un CDB Capitaine sorti de l'Ecole de l'Air , qui a manifesté la même prétention ( le stew lui n'avait que des oeufs durs à proposer au dit capitaine. Le probléme est qu'il ne le savait pas, et avant qu'on le lui dise , voyant son oeuf dur il est parti dans une savante explication d'eau qui bouillait " moins chaude " à cause de l'altitude et la plus faible pression . Et a recommencé la cuisson d'un deuxième oeuf , avec , et pour cause , le même résultat . Il s'est donc résigné à le manger dur , et je ne suis pas sûr qu'il ne cherche pas encore aujourd'hui les raisons de son echec !!
Sur DC 6( militaire ) j'ai vécu cette situation , avec un CDB Capitaine sorti de l'Ecole de l'Air , qui a manifesté la même prétention ( le stew lui n'avait que des oeufs durs à proposer au dit capitaine. Le probléme est qu'il ne le savait pas, et avant qu'on le lui dise , voyant son oeuf dur il est parti dans une savante explication d'eau qui bouillait " moins chaude " à cause de l'altitude et la plus faible pression . Et a recommencé la cuisson d'un deuxième oeuf , avec , et pour cause , le même résultat . Il s'est donc résigné à le manger dur , et je ne suis pas sûr qu'il ne cherche pas encore aujourd'hui les raisons de son echec !!
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J'attends un peu que Ancien qui a voulu me "casser la baraque " en mettant ses oeufs durs dans le même panier que le miens, veuille bien donner son avis sur mon histoire.RVSM a écrit :
La réponse! la réponse! la réponse!
Mais, voulez vous que je vous dise ?
Il est tellement ancien qu'il a perdu la memoire du DC 3 qu'il appelle toujours un Dakota- qui doit d'ailleurs ce nom aux Anglais et non pas aux Americains.
Tu m'as froissé, Ancien
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kingair200
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Histoire qui m'a été racontée par Gilles Echall**R ancien cadre PNC AF.
En vol une CCP voit le Cdb(elle devait bien le connaitre) monter au pont sup, elle arrive derriere lui et lui choppe les coucougnetes en disant "pouet pouet" , le Cdb se retourne et elle s'apercoit avec horreur que c'etait un passager a qui elle venait de faire ca. Après être passée de toutes les couleurs et s'être confondue en excuses elle reprend son travail.
Au débarquement, à la porte elle voit arrivée son passager avec des baggages dans chaque main, arrivé devant elle il s'arrete pose ses sacs prends les seins de l'hotesse en faisant "pouet pouet" et lui dit "sans rancune"
En vol une CCP voit le Cdb(elle devait bien le connaitre) monter au pont sup, elle arrive derriere lui et lui choppe les coucougnetes en disant "pouet pouet" , le Cdb se retourne et elle s'apercoit avec horreur que c'etait un passager a qui elle venait de faire ca. Après être passée de toutes les couleurs et s'être confondue en excuses elle reprend son travail.
Au débarquement, à la porte elle voit arrivée son passager avec des baggages dans chaque main, arrivé devant elle il s'arrete pose ses sacs prends les seins de l'hotesse en faisant "pouet pouet" et lui dit "sans rancune"
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