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Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mardi 22 nov. 2011 18:53
par AF rookie
Cours de l'action air france aujourd'hui : 3,584 !!!

On attend quoi pour agir ??? Le cours de l'action en lui-meme me fait bouger l'une sans faire l'autre. Mais sa signification est terrible. On attend le statut de penny stock, comme une vulgaire boite sans projets ? Il attend quoi notre nouveau PDG ?

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mardi 22 nov. 2011 21:20
par AF rookie
Je commence a le croire en effet. On doit bouffer dans les 3 millions par jour et rien de ne se passe. C'est désespérant...finalement peut-être que c'est tout ce que nous méritons tant l'inertie est grande. P'tain mais ils attendent quoi ? Dans n'importe quel groupe les choses auraient bougé depuis longtemps. Même Peugeot qui est dans une situation autrement moins périlleuse que nous a annoncé des redistributions des cartes. Une crise sous la forme d'un tsunami est en train de fondre sur nous est on est encore a se palucher autour des cafés a la do et au siège. Et les pnc sont encore a se gargariser de leur grève en se disant "qu'est-ce qu'on leur a mis". Je crois vivre un cauchemar éveillé.

Alors quoi, dans 15 jours on va nous annoncer qu'on enleve les en-cas pour les Pn en faisant passer ca pour une victoire comptable ? On va nous dire que les rza sur le départ ne sont pas renouvelles ? Super, on va avoir des touchées encore plus merdiques. Et pendant ce temps les Jacqueline continueront de de la couler douce au siège avant de partir en pause repas de 11h30 a 14h00 avant d'aller chercher les gosses a 16h ? Pendant ce temps L'escale de Marseille va encore se taper des grèves surprise pendant qu'une grosse partie de son effectif est en "congé maladie" ? On va continuer a se taper des 22% de taux d'absentéisme chez les pnc ??? Pendant ce temps l'armada de directeurs pas trop stresses va continuer a se gargariser de power point faisant semblant d'expliquer des "process industriels complexes" qui taperont systématiquement a cote de l'objectif. Pendant ce temps nous continuerons de laisser filer nos lignes sans se battre, grevant par la-même notre productivité globale ? Pendant ce temps tout ce petit monde continuera de s'inquiéter de savoir si le ce pourra prendre en charge ses prochaines vacances a la neige. Pendant ce temps la fréquence escale de Cdg continuera s'affluer d'appels de PNT exaspères par l'absence de placeur, d'equipes de pmr, de navettes peq, etc... Pendant ce temps nos casiers continueront d'etre pleins de tracts hurlant au scandale parce qu'on ose proposer des contrats sous volontariat a mrs, nce ou tls payes 100 heures mini.

P'tain mais je suis le seul dans cette boite a être effaré par 6,5 milliards de dettes pour une absence totale de réaction ????

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 7:55
par pierre320
Non, tu n'es pas le seul...

De ton côté, toi, que fais-tu pour que ça s'améliore ?
Qu'attends-tu des autres ?

Il faut bien évidement que les choses changent, et vite.
Il est du devoir de chacun de penser à ce qu'il peut changer, lui.

Ce n'est pas une critique. On attend des autres, il faut voir ce que l'on peut attendre de soi également.
Je suis dans le même cas que toi.

Re: Un article sur AF et sa "survie"ns

Posté : mercredi 23 nov. 2011 9:11
par AF rookie
A mon petit niveau de pilote lambda, copi en plus, je fais tout pour rendre mes vols les plus rentables possibles : des que la ponctualité et les correspondances sont assurées je vise la conso mini, j'essaie de paufiner mes profils de vol, gèrer l'énergie de l'avion pour envoyer un minimum de fuel dans les moteurs, souvent volets 3 pour diminuer la conso en finale (un petit tuyau sur ce que fait BA), j'essaie de récupérer les summary des vols suivants quand il semblerait qu'il est intéressant de faire de l'emport carburant sans pour autant avoir les octaves suivants, j'essaie d'être le plus safe possible, bosser le confort pax, des embarquements chaleureux, essayer d'anticiper les moyens au sol pour un minimum de retards et déconvenues,etc... Mais que veux-tu, c'est pas moi qui vais négocier l'arrivée de gros investisseurs, la prise de décision sur l'organisation de la touchée, le rééchelonnement de la dette, la gestion du parc foncier, j'en passe et des meilleures. Mais je ne cherche pas a me servir sur la bête parce que je ne suis pas arrivé au plafond de mes subventions et je n'avance surement la théorie du complot de certains qui disent "qu'on fait dire ce qu'on veut aux chiffres", dans un aveuglement et un discours rassurants. Je sais que je parais tres négatif mais quand je vois ce qu'on réalisé KLM, BA et LH en termes de reformes, la ou ils en sont par rapport a nous et la brave tranquillité générale (sauf quand il s'agit de gueuler pour ses conditions), je prends peur.

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 9:31
par pierre320
C'est bien si tu parviens à faire tout ça.
Espérons que tous les opérationnels font le même genre de choses à leur niveau.
Et que, effectivement, les leaders sauront faire évoluer les mentalités de ceux (et ils sont nombreux) qui pensent que l'entreprise leur doit tout et qu'il faut se servir sur la bête.
C'est sans doute ce qui va être le plus difficile, car derrière ça, il y a les organisations professionnelles, qui en la matière vont se montrer très récalcitrantes à tout changement (électoralisme) même si toutes sont convaincues qu'il faut opérer en profondeur.

Comme tu le dis, chaque jour qui passe diminue les marges de manoeuvre de l'entreprise. Agir, et vite.
Pour la direction, ça veut dire envoyer des signaux forts, et vite.
Pour nous, qui sommes favorables à ces changements, ça veut dire renvoyer des signaux forts, et vite.
Afin de mettre réellement en application les réformes nécessaires.

Oui, comme tu dis les autres boîtes, partant de plus loin que nous, ont fait les efforts nécessaires lors des 10 dernières années, alors que nous nous gargarisions de nos résultats, les meilleurs de l'histoire.
Maintenant, c'est nous qui avons du retard. A nous de le combler et même le dépasser, si nous voulons rester en vie.

Mais comme tu dis, et je partage ton inquiétude, la prise de conscience est-elle chez tous les salariés ?

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 10:11
par AF rookie
Oui les OP feront tout ce qu'elles peuvent pour contrer le moindre changement. Rien que chez nous pilotes, il n'y a qu'à voir combien alter et consors n'ont pas trop cherché a comprendre avant de faire greve contre les bases province. Complètement malades ! Il y a des limites aux efforts a fournir pour arriver a se faire une place dans la postérité.

Quant a l'attitude des dirigeants, j'espere qu'ils sortiront de la politique mollassonne connue jusqu'ici : réellement s'attaquer a la qualité de l'expérience client au sol et en vol, l'efficacité de la touchée qui est l'un des nerfs de la guerre pour une compagnie, le dialogue avec les op avant de lancer une nouvelle config cabine par exemple afin d'éviter les aberrations de service et la frustration des pnc (je pense aux 777), les rapports avec nos fournisseurs institutionnels comme ADP et la PAF (taper du poing sur la table et agir sur leviers pour provoquer une réaction politique au sujet des pif et des passages a l'immigration). Et tant de sujets encore, qui semblent vraiment traitées efficacement par nos concurrents mais que nous abordons avec une grande légèreté parce que c'est pas facile de s'engueuler avec son pote de promo a l'ENA ou X, des fois qu'il me barre l'accès a tel ou tel poste dans un avenir lointain. Je fais peut-être un procès d'intention mais je constate tout simplement que ca se passe mieux ailleurs et que nous exaspérons nos pas beaucoup plus que nos concurrents.

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 10:42
par Pégase-junior
pierre320 a écrit :Mais comme tu dis, et je partage ton inquiétude, la prise de conscience est-elle chez tous les salariés ?
C'est effectivement un des gros souci, une grosse majorité des salariés de l'entreprise appartient encore à une époque où nous étions une entreprise d'état avec un statut d'assimilé fonctionnaire, mais cette époque est révolue et je pense que beaucoup n'ont pas compris ce que cela voulait dire notamment que l'état ne saura pas toujours là pour renflouer les caisses surtout que cela est dorénavant interdit par nos règlements communautaires. Enfin il y a un certain sentiment de "too big to fail", le dernier retour de manivelle s'appelle Lehman Brothers, à méditer...

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 12:16
par AF rookie
Air France, ça sert à bien se gaver, bien grossir, et justifier les pires comportements, avec la bénédiction de la justice et des médias qui crachent dès que la compagnie ne veut plus servir de vache à lait :

http://www.corsematin.com/article/derni ... dhommes-a-

Maintenant, il suffit de se draper du terme "indigné" pour se faire passer pour Calimero ou pour le Che Guevarra. Prochaine fois que j'attends à la boulange, je me fais surnommer "l'indigné de la boulangerie du village"...

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 13:28
par FLYER34
pierre320 a écrit :chaque jour qui passe diminue les marges de manoeuvre de l'entreprise. Agir, et vite.
Pour la direction, ça veut dire envoyer des signaux forts, et vite.
Comment expliquer qu'il faille attendre mars 2012 pour que les mesures, nécessairement impopulaires, soient annoncées ?

Quand cette boîte sera-t-elle une entreprise comme les autres ?

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 14:19
par AF rookie
Article récupéré ailleurs :

L'action Air France n'en finit plus de dégringoler en Bourse. Même la nomination d'Alexandre de Juniac n'a pas ralenti la chute du titre. Avec une capitalisation au plus bas, la compagnie tricolore est désormais à la portée des prédateurs.

Et les problèmes à régler ne sont pas simples… J.-L. Baroux nous dit pourquoi.

Franchement je ne voudrais pas être à la place de Jean-Cyril Spinetta. Dans le fond, il était tranquille à la présidence non exécutive de la Holding, non ? Le voilà qui va devoir remettre les mains dans le kérosène… Et son premier travail n'a pas été facile. Un travail qui consistait à présenter les résultats de l'entreprise lesquels, comme on le sait, ne sont pas brillants… Je me suis plongé dans la lecture des comptes et ceux-ci montrent d'importants signes de faiblesse.

Bien sûr il y a la traditionnelle explication des pertes liées au coût du pétrole.

Mais je ne comprends toujours pas que les compagnies aériennes, si promptes à créer une foultitude de tarifs incompréhensibles, ne soient pas capables d'ajuster leur prix de vente au prix d'une des premières composantes : le carburant. Et que l'on ne me dise pas qu'il s'agit de maintenir je ne sais quelle compétitivité. A ce que je sache, toutes les compagnies aériennes achètent leur pétrole plus ou moins au même prix.

Une fois cette explication passée (elle porte sur 446 millions d'euros sur le premier trimestre), il faut bien constater que dans le même temps la trésorerie a diminué de 868 millions d'euros.

Pendant le même temps, les frais de personnel ont augmenté de 102 millions d'euros avec un effectif resté à peu près stable à 102 516 salariés. Reste qu'avec une trésorerie de 2 879 millions d'euros, il faut supporter une dette de 8 676 millions d'euros.

La compagnie doit marcher avec 2 boulets aux pieds

On me pardonnera cette lecture fastidieuse des chiffres mais le résultat de tout cela est une perte de 94 millions d'euros pour la période la plus faste de l'exercice. Ceci alors que l'année précédente le résultat était un profit de 104 millions d'euros.

Le nouveau président exécutif reprend les manettes sans enthousiasme excessif si j'en crois ses déclarations :

« On m'a demandé de revenir. Je ne pouvais pas refuser parce que la situation est difficile. J'ai donc dit oui, sachant que ce ne serait pas une partie de plaisir ».

D'abord la différence de compétitivité entre KLM et Air France.

En se référant uniquement à un ratio simple : le chiffre d'affaires par salarié, pour des entreprises comparables tant par leur environnement social qu'économique, on remarque un écart important entre,

le résultat des salariés de KLM : 258 690 € par salarié et celui d'Air France : 217 760 € par salarié.

Cela veut dire qu'en appliquant le ratio très basique, j'en conviens, des salariés KLM au chiffre d'affaires d'Air France, il faudrait à cette dernière 57 800 salariés alors qu'elle en totalise 68 750 ! Cela entraine à l'évidence des tensions entre les deux entreprises.

L'écart de produit est devenu tout simplement abyssal

Le deuxième boulet est, pour Air France, la nécessité de maintenir une exploitation en forme de « hub » avec son principal aéroport qui n'est absolument pas adapté pour cela.

Là réside probablement une explication des difficultés que le groupe français subit vis-à-vis des concurrents du Golfe.

En effet ces derniers disposent d'une infrastructure aéroportuaire dessinée pour leur stratégie d'exploitation et cela fait tout la différence. Ce qui constitue un sérieux handicap pour les compagnies européennes au premier rang desquelles Air France/KLM, devient un facteur très positif pour les transporteurs de la région. A tel point qu'ils en ont fait un argument marketing.

Il faut bien reconnaître que l'écart de produit est devenu tout simplement abyssal.

Et on ne voit pas comment la compagnie nationale peut y remédier.

Il sera beaucoup plus difficile de convaincre, dans le futur, les passagers de passer par Charles de Gaulle, indépendamment du choix très important de correspondances qu'ils peuvent trouver, compte tenu de la « sous qualité » des installations surtout si on les compare aux « hubs » asiatiques concurrents. Le seul argument consiste encore à subventionner les passagers que l'on veut ramener sur Charles de Gaulle en faisant des tarifs long-courriers sous coupés. Et cela ne peut pas faire les affaires du transporteur majeur.

Comme d'autre part, le changement du type d'exploitation de « hub » à « point à point » est quasiment impossible à imaginer, on ne voit pas comment Jean Cyril Spinetta, quel que soit son talent, pourra résoudre l'équation. L'homme est courageux et il aime le dialogue. Ce n'est pas un mince avantage. Mais cela suffira-t-il ?

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 14:21
par AF rookie
Tout à fait d'accord FLYER34. Pourquoi attendre mars 2012 ? Pourquoi ne pas lancer au moins ce qui est lançable dés aujourd'hui, quitte à achever l'ensemble en mars 2012 par l'annonce du plan qui comprendrait ce qui aurait été fait entre aujourd'hui et mars 2012 + ce qui pourra être réalisé à partir de 2012 ??? Pourquoi se priver de ces économies sur quelques mois ?

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 15:44
par François78
Ayant été à mes débuts (1954 et ++++....) à Nice, aéroport dont la vocation internationale n'est plus à faire, on a assisté au fil des années à une 'désertion' quasi totale de cette escale, de la part d'AF, des liaisons 'point à point' au nom de la promotion , contre vents et marées, du fameux HUB de CDG. Certes l'opération était utile à ses débuts, mais a été portée à son paroxisme avec le temps. A tel point que, non seulement Nice, mais une grande majorité des aéroports de province ont été soumis à un régime identique.... Donnant une porte largement ouverte aux ambitions de la concurrence, que ce soit en moyen qu'en long courrier.... On en voit le résultat, avec l'arrivée en masse de concurrents, et la multiplication des liaisons "province/étranger" (tous azimuts).
L'expérience tentée à Marseille révèle, il est vrai, une certaine prise de conscience, tout en considérant que (sans en vouloir spécialement à la destination 'Marseille'), il eut été plus judicieux de choisir Nice, dont la vocation internationale est plus qu'évidente...... et dont AF , en dehors de la sacro-sainte 'navette' reste dramatiquement absent......
Itou pour bon nombre d'escales importantes de province comme, entre autres Bordeaux, Toulouse ou Lyon .... voire Mulhouse, dont les liaisons existantes 'point à point' n'ont qu'un intérêt 'confidentiel'.
Moralité : nécessité d'une révision 'déchirante' .......

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 16:15
par AF rookie
Ne serait-ce que pour l'avenir de nos retraités de la crpn d'aujourd'hui, on a plutôt intérêt a voir de grosses GROSSES reformes rapidos !

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 16:32
par 020OVC
AF rookie a écrit :Air France, ça sert à bien se gaver, bien grossir, et justifier les pires comportements, avec la bénédiction de la justice et des médias qui crachent dès que la compagnie ne veut plus servir de vache à lait :

http://www.corsematin.com/article/derni ... dhommes-a-

Maintenant, il suffit de se draper du terme "indigné" pour se faire passer pour Calimero ou pour le Che Guevarra. Prochaine fois que j'attends à la boulange, je me fais surnommer "l'indigné de la boulangerie du village"...
Pas d'accord.

Là, ils sont exactement dans leur rôle et ont bien raison d'aller jusqu'au bout, surtout qu'ils sont dans la légalité vu la condamnation des prud'hommes. Ils n'ont pas à se sacrifier quand on sait ce qui se passe aux plus hauts niveaux (et qui est régulièrement dénoncé sur ce forum). Que ce soit acceptable ou non par l'entreprise vu sa conjoncture est une autre histoire. Il s'agit simplement du respect du droit.

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : mercredi 23 nov. 2011 19:44
par 4T60A
AF rookie a écrit :
Bien sûr il y a la traditionnelle explication des pertes liées au coût du pétrole.

Mais je ne comprends toujours pas que les compagnies aériennes, si promptes à créer une foultitude de tarifs incompréhensibles, ne soient pas capables d'ajuster leur prix de vente au prix d'une des premières composantes : le carburant. Et que l'on ne me dise pas qu'il s'agit de maintenir je ne sais quelle compétitivité. A ce que je sache, toutes les compagnies aériennes achètent leur pétrole plus ou moins au même prix.
Je n'ai pas les chiffres mais j'ai cru comprendre que l'insolente bonne santé des compagnies du Golfe Persique est largement dûe au fait qu'elles sont loin de payer leur pétrole au coût facturé aux compagnies du reste du monde (notamment européennes), et qu'elles sont loin d'être imposées au même niveau. Difficile de lutter avec elles dans ces conditions.... :roll:
AF rookie a écrit :Ne serait-ce que pour l'avenir de nos retraités de la crpn d'aujourd'hui, on a plutôt intérêt a voir de grosses GROSSES reformes rapidos !
... Ainsi que pour l'avenir des futurs retraités.... :roll: Les nôtres, donc. :oops:

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : jeudi 24 nov. 2011 8:38
par Holmes
Non les règles du jeu ne sont pas les mêmes pour tout le monde

Pour les compagnies du golfe persique, dont et surtout EK :

- lignes de crédit imbattables, pratique pour s'acheter 100 modules LC d'un coup
- charges sociales beaucoup plus faibles, j'en sais qq chose j'ai fait le traitre j'ai postulé chez eux à un moment
- prix préférentiel sur le pétrole dit on

Mais comme a dit fort justement qqn du forum, le pétrole que tu payes pour revenir a DXB tu le payes au prix normal.

Ce n'est pas pour rien que Feu Pierre Henri était allé voir les députés (ou la commission européenne ???) pour leur dire que ca serait bien que les règles du jeu soient un peu plus équilibrées.

Holmes
:roll:

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : jeudi 24 nov. 2011 8:48
par Pégase-junior
Holmes a écrit : Ce n'est pas pour rien que Feu Pierre Henri était allé voir les députés (ou la commission européenne ???) pour leur dire que ca serait bien que les règles du jeu soient un peu plus équilibrées.
Il a été bien entendu puisqu'en plus des taxes à la noix déjà existantes (Chirac, bruits etc...) la mesure sur le CO2 a été confirmée pour les compagnies touchant le sol européen, donc pénalisant au maximum les transporteurs européens. Sans parler du projet de vendre les nouveaux slots aux enchères c'est à dire au plus gros et au plus riche, suivez mon regard, qui est demandeur de slots et possède des fonds quasiment inépuisable :roll: Comme quoi en Europe en plus de se tirer une balle dans le pied, on scie la branche sur laquelle on est assis. :mrgreen:

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : jeudi 24 nov. 2011 9:11
par AF rookie
Mais c'est bien ! Qu'ils continuent, cette bande de blaireaux que sont nos politiciens de tous les bords. C'est toujours "regardez comme on est gentils, regardez comme on est écolos, regardez comme on est humanistes." Et pendant ce temps le monde leur passe devant le nez en rigolant. Quand il n'y aura plus d'entreprises en France, on peut peut-être imaginer qu'ils réaliseront leur insondable stupidité. Quoique...

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : vendredi 25 nov. 2011 0:44
par Helicobora
Un dirigeant , qui avait fait une grande école et a que je pressais de prendre une décision ( en fait , juste de faire un choix...)

! "Hélico, il n'y a pas de situation grave et urgente qu'une longue absence de prise de décision ne puisse résoudre !"

Chez AF, les cadres sup ont du faire la même école :mrgreen:

Re: Un article sur AF et sa "survie"

Posté : vendredi 25 nov. 2011 11:09
par 4T60A
Edit Lazio :SCIPP

Un disciple de l'inénarrable Henri Queuille...... :roll: