Posté : samedi 22 avr. 2006 16:45
Il parlait de l'endroit pas de la boissonM29 a écrit :tout le monde au café
tu es sûr au café
JumpSeat : Forums Aéronautiques Francophones
Coordination CAG-COM B/V
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Posté : samedi 22 avr. 2006 16:53
A mon sens, si, surtout en transit. Ce serait tolérable temporairement durant la montée.boivin a écrit :Dans le cas de ton vol, 3500 pieds d'étagement n'est pas une situation anormale.
On dira que c'est parce que c'était en 89...
Aujourd'hui, ce n'est plus admissible
Posté : samedi 22 avr. 2006 18:25
C'était pour que la rime soit plus riche.M29 a écrit :tout le monde au café
tu es sûr au café
Posté : dimanche 23 avr. 2006 20:59
Bonjour à tous,
Je suis un peu déçu du peu de relations réciproques entre les "deux mondes aériens français" (encore une exception bien de chez nous). Non sur les paramètres strictements règlementaires, chacun en a bien assez de son côté et des posts bien tournés comme ceux qui précèdent suffisent à cadrer tel ou tel détail, mais plutôt sur l'apréhension en général de la nature du travail de l'autre. Aussi vais-je essayer d'apporter mon petit caillou à la réparation de cette passerelle...
Quand ATCO51 évoque le "bon droit" dont se targuerait tel chasseur aux yeux bleus pour ne pas contacter le CTL en pénétrant en LTA, il faut plutôt y voir de la simplification pratique : Il est en conditions de vol à vue, installé sur une montée à presque 10000ft/mn, à une vitesse autour de 400 kt IAS. La personne qu'il doit contacter n'a pas son PLN, donc va lui demander des tas de choses, le maintenir pendant ce temps là au FL115, et accéder, si tout va bien, à sa demande au moment où il faudrait déjà qu'il redescende pour aller filmer son usine dans le cantal...
Entre ça et assumer seul la responsabilité de l'anti-abordage, le choix est vite fait, d'autant plus que chaque changement radio en patrouille est plus complexe qu'il n'y paraît, que le pétrole file très vite, qu'il faut conserver la cohésion de sa patrouille, que 3 mètres carrés de cartes diverses dans un espace grand comme un quart de photomaton ce n'est pas l'idéal...Bref, ne pas contacter à ce moment, c'est plus un aveu d'impuissance que la revendication pusillanime d'un prétendu bon droit.
Maintenant, la pérennité de ce genre de missions (HA-BA-HA avec phases de dénivelés "dans la nature") dans l'espace métropolitain est assez peu envisageable, je l'admet volontiers. Avec un trafic qui a plus que doublé dans les 20 dernières années, la probabilité - car tout est probabilité - d'avoir à faire face à des conflits devient trop importante.
A part ça, vous mettez quoi dans le café ?
Je suis un peu déçu du peu de relations réciproques entre les "deux mondes aériens français" (encore une exception bien de chez nous). Non sur les paramètres strictements règlementaires, chacun en a bien assez de son côté et des posts bien tournés comme ceux qui précèdent suffisent à cadrer tel ou tel détail, mais plutôt sur l'apréhension en général de la nature du travail de l'autre. Aussi vais-je essayer d'apporter mon petit caillou à la réparation de cette passerelle...
Quand ATCO51 évoque le "bon droit" dont se targuerait tel chasseur aux yeux bleus pour ne pas contacter le CTL en pénétrant en LTA, il faut plutôt y voir de la simplification pratique : Il est en conditions de vol à vue, installé sur une montée à presque 10000ft/mn, à une vitesse autour de 400 kt IAS. La personne qu'il doit contacter n'a pas son PLN, donc va lui demander des tas de choses, le maintenir pendant ce temps là au FL115, et accéder, si tout va bien, à sa demande au moment où il faudrait déjà qu'il redescende pour aller filmer son usine dans le cantal...
Entre ça et assumer seul la responsabilité de l'anti-abordage, le choix est vite fait, d'autant plus que chaque changement radio en patrouille est plus complexe qu'il n'y paraît, que le pétrole file très vite, qu'il faut conserver la cohésion de sa patrouille, que 3 mètres carrés de cartes diverses dans un espace grand comme un quart de photomaton ce n'est pas l'idéal...Bref, ne pas contacter à ce moment, c'est plus un aveu d'impuissance que la revendication pusillanime d'un prétendu bon droit.
Maintenant, la pérennité de ce genre de missions (HA-BA-HA avec phases de dénivelés "dans la nature") dans l'espace métropolitain est assez peu envisageable, je l'admet volontiers. Avec un trafic qui a plus que doublé dans les 20 dernières années, la probabilité - car tout est probabilité - d'avoir à faire face à des conflits devient trop importante.
A part ça, vous mettez quoi dans le café ?