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serval a écrit : Un très bon remède : les neuroleptiques ! Supprime totalement le vertige.... et accessoirement toute sensation corporelle de danger
Plus de licence !

Accessoirement ça rend également capable de prendre des risques fous en moto.... en n'ayant qu'une approche clinique et froide du "pilotage", sans avoir de retour d’adrénaline du risque pris.

Pas bon du tout dans nos métiers.

Quand les contrôles anti-dopage n'existaient pas encore, et que le dopage était déjà une pratique plus ou moins courante, les coureurs automobiles avaient recours à deux méthodes.
Le pilote de slalom régional n'hésitait pas à s'envoyer un petit godet avant le départ. Ça ne l'aidait pas forcément...
Les pilotes à plus haut niveau se faisaient prescrire des béta-bloquants. Zénitude assurée. Saignée à blanc mortelle garantie en cas d'accident grave. Un ou deux pilotes se sont saignés comme un cochon dans une cour de ferme, et les béta-bloquants ont été interdits et dépistés.

dans le meme genre... moi perso je reste au sol...
http://www.koreus.com/video/reparer-antenne-540m.html

C'est pas mal non plus : http://www.youtube.com/watch?v=zpMW-bk6 ... r_embedded

En haut de la Burj Khalifa à Dubai... j'aimerai savoir comment ils sont montés là-haut

Merci à Lazio pour le lien vers le site de C.Ebbets et ses superbes photos.

pour mémoire le célèbre "Camino del rey :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Caminito_del_Rey

Il serait en cours de réhabilitation.

serval a écrit :Le vertige n'existe pas en avion : parce qu'il n'y a pas de ligne fuyante matérialisant le vide.
En revanche sur la coursive de la tour, j'étais obligé de me faire une violence féroce pour faire le tour.
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Anecdote d'un proche pour confirmer ceci, mon beauf, qui lorsqu'il était sur fer à souder, a connu cette sensation de vertige dont il garde encore l'image.
En TBA, il est passé faire un coucou à des techniciens qui bossaient en haut d'une tour relais TV. En passant tranche au dessus, il s'est retrouvé exactement dans les conditions que tu évoques et a subit cette sensation qu'il n'avait alors (heureusement...) jamais connue.

J'avais toujours pensé avant qu'il ne témoigne son expérience que le lien au sol était la raison.

Je suis très sujet au vertige, depuis toujours, comme mon père... et mon fils.
Ça commence au-delà de 5 mètres, et se matérialise par :
- impossibilité de monter les escaliers d'un phare
- difficulté avec les coursives suspendues des bâtiments modernes, qui souvent faites de plaques métalliques alvéolées au travers desquelles on voit le sol,
- difficultés à me promener sur le sentier d'une falaise côtière si d'autres promeneurs sont près du bord (là, j'ai carrément les jambes qui flageolent et je dois détourner le regard)
- début de blocage en randonnée si je me trouve dans une situation de surplomb un peu haut.

En vol, en plus de 20 ans, je n'ai pas souvent ressenti le vertige. Ni à grande inclinaison, ni en torpedo, ni en voltige, ni même en ouvrant la porte du Cessna côté gauche en virage à gauche. Rien de rien.

En hélico, c'est apparu en stationnaire à 300 ft.
Et puis, en montagne, en longeant des parois ou en franchissement de crêtes, là, j'ai une sensation de hauteur, donc de vertige. Mais je ne lache pas les commandes en pleurant pour autant ! C'est très bref et pas invalidant.