didier le chaton a écrit :ces "purs et durs " n'arrivent pas à s'integrer ensemble pour , sans doute, des raisons idéologiques.
Lorsque je suis devenu président de la section AF du snpl, nous avons invité TOUS les syndicats autour de la table pour parler rassemblement !
La réponse du SPAF et d'ALTER a été claire :" NON NON , MERCI ! une intersyndicale ok mais pas de fusion !"
(...) seul le SPAC a désié continuer une collaboration étroite avec le SNPL, ce qui a amené à la création d'AFALPA.
... et c'est toi qui donne des leçons aux autres !?!... Heureusement que le ridicule et le mensonge ne tuent pas ! Tu maltraitres l'Histoire en permanence... Je ne prétends pas que tous tes détracteurs, moi y compris, détiennent à coup sûr
la vérité, mais ce qui l'est à peu près, c'est que ce n'est pas toi qui la fera sortir de la fange révisionniste dans laquelle tu l'enfonces un peu plus à chacun de tes messages.
Je suis un pur Air France... et je te laisse ton analyse qui ne vaut pas une once d'intelligence "sociale" sur les intégrations plus ou moins réussies des uns et des autres. En revanche, ce que cela démontre assez finement, c'est que TU n'as toujours pas digéré l'intégration d'Air Inter et que TU es en pointe en matière de
dogmatisme analytique.
Concernant la toute première tentative d'union syndicale, celle qui réunissait effectivement tous les syndicats PNT d'Air France, encore une fois, TU mens.
Le Spaf et Alter étaient bien présents aux premières réunions. Effectivement, sans grand espoir de voir se concrétiser une telle union... mais sans volonté non plus de dynamiter de l'intérieur la tentative de processus engagé.
Et ce sont tes collaborateurs du Spac, et eux seuls, qui ont les premiers ouvert les hostilités franches et massives :
"Ce n'est pas la peine de mettre le vers dans la pomme dès le début", qu'il a lancé ton collaborateur Raffin en parlant du Spaf et d'Alter. A partir de là, les choses devenaient plus claires : dans le but de passer pour des démocrates, il avait fallu inviter tout le monde... Les apparences étaient sauves... pour les plus aveugles d'entre les PNT. Ensuite, le "cahier des charges" étant fixé... rien n'a été fait pour retenir ces deux syndicats là.
Pour répondre à King Air... Nous travaillons tous, effectivement, dans la même compagnie. Mais tu as en réalité, pour schématiser, comme dans la société française, deux visions du syndicalisme : l'une qui considère que seul le rapport de force est bénéfique en matière d'avancées sociales réelles - ce qui n'exclue absolument pas la négociation -, qui pense que les accords "gagnant-gagnant" sont de la foutaise
par définition (quand les syndicats décident de renégocier leurs conditions de travail et de rémunération cela se fait rarement lorsque l'entreprise perd "réellement" de l'argent et que sa viabilité est remise en cause... Ils le font lorsqu'ils considèrent qu'il est temps d'engranger de manière pérenne une partie de la
plus-value que l'entreprise a accumulé depuis quelques temps... Donc, l'entreprise et ses actionnaires ont "déjà gagné" puisque les bénéfices - et donc les dividendes - sont positifs voire ont augmenté comme c'est le cas pour Air France... D'où, prétendre négocier un accord "gagnant-gagnant'", c'est,
par définition et au cumul, accepter de négocier pour... perdre : l'entreprise est déjà gagnante lors des prises de bénéfices annuels MAIS AUSSI lors du
fameux accord où les syndicats
échangent des acquis anciens contre des nouveaux), et l'autre qui prône la co-gestion, les avancées sociales sans conflit (comme le prouve l'Histoire sociale... et son présent !), les accords "vertueux" (les "gagant-ganant" entre autres), exécrant en fait leur statut de simple salarié, espèrant finir à la table des gros actionnaires non-salariés, fantasmant de devenir, eux-aussi, des "Puissants" parmi les vils.
Les histoires ressassées d'UTA (certains sont membres du Spaf et d'Alter d'ailleurs) et d'Air Inter (certains ont même été Président du Snpl Air France d'ailleurs aussi !) ne sont là que pour enfûmer, déformer, câcher la réalité, celle qui veut que certains soient prêts à tout - pas toujours de manière consciente, certes - pour réaliser leurs fantasmes d'adolescent en mal de reconnaissance sociale.